Ce site est consacré à la généalogie de mon arrière-grand-mère Marcelle Griffon, née Marcelle Victorine Grossin (1886 – 1966). Elle s’adresse aux membre de la famille proche, mais pas exclusivement, tout visiteur pouvant y retrouver un ancêtre ou une histoire familiale, qu’il enrichira s’il le souhaite. J'ai remonté toutes les branches de l'arbre, parvenant exceptionnellement jusqu'au 15e siècle, mais n'allant pas au-delà du 17e siècle dans la plupart des cas.
La généalogie de mon arrière-grand-mère est essentiellement parisienne et berrichonne, un peu picarde aussi. Elle est celle de français ordinaires mais néanmoins instruits qui, sous l'ancien régime, appartenaient pour la plupart à une classe sociale aujourd’hui disparue, composée de marchands et officiers de justice seigneuriale ou royale et communément appelée bourgeoisie rurale ou bourgeoisie d'offices, dont étaient issus les révolutionnaires Robespierre, Danton, Desmoulins ou encore Saint-Just, pour ne citer que les plus célèbres. Pour acheter des charges de finance ou de judicature et accéder au statut de bourgeois, bon nombre de ces marchands devenaient fermiers-receveurs de seigneurie, chefs d'entreprise agricole gérant le domaine seigneurial en lieu et place du seigneur et s'enrichissant par la prise à bail des droits fiscaux. En m’intéressant à leur vie, j’ai découvert un peu de l’organisation sociale de nos campagnes d’autrefois, complexe et passionnante, bien loin de l’Histoire des grands hommes que l’on connaît.
Cette généalogie révèle aussi une dualité entre région parisienne et province, qui semble naître au début du 19e siècle. Alors que le mode de vie et l’organisation économique et sociale sont parfaitement comparables jusqu’à la fin du 18e siècle entre la campagne du Hurepoix (Sud de Paris) et les campagnes du Berry et du Bourbonnais, la vie de nos ancêtres parisiens est bouleversée après la révolution de 1789 et le développement de Paris qui s’ensuit, tandis que ceux qui habitent le nouveau département du Cher semblent presque faire fi des changements profonds du pays.
Ce site est divisé en 15 chapitres qui peuvent être lus indépendamment. Ce n’est pas un récit à proprement parler car je n'ai pas de talent littéraire, mais j’ai tout de même essayé d’aller au-delà d’une simple énumération de noms, de dates, de lieux et de professions. Au fil de cette petite histoire de nos aïeux, on côtoie aussi quelques personnages historiques, rois, princes, grands seigneurs, hommes politiques, militaires et artistes.
Mes sources sont d’abord et essentiellement les actes paroissiaux que l’on trouve aux archives départementales, qui m’ont permis d’établir avec certitude tous les liens de filiation de cette généalogie. Quelques ouvrages, sites internet documentés et papiers répertoriés aux archives nationales complètent mes sources. Certains contacts geneanet ont aussi été précieux.
Mon arrière-grand-mère était propriétaire d’un restaurant à Paris : le Griffon, fondé avec son époux Eugène Griffon en 1912 et disparu au début des années 1950. Un chapitre est consacré à cet établissement, en marge de la généalogie.
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